Approches énergétiques : Soins à distance

Pagliaro, G. et al. (2018) Efficacy and Limitations of Distant Healing Intention: A Review Article. EC Psychology and Psychiatry 7.9 : 632-636

Descriptif :
Un “Etat de l’art” datant de juin 2018 concernant les soins à distance mentionnant les études effectuées à ce sujet, leurs résultats et leurs limitations. Les différentes observations ont porté soit sur l’état de santé général, sur l’électro-encéphalogramme (EEG), sur l’activité électrodermale, sur la pression artérielle, sur la croissance des cellules ou encore sur l’activité des bio-photons. Les limitations concernent le faible nombre de participants. Si toutes les études ne concluent pas à une efficacité réelle, les résultats sont encourageants dans l’ensemble et montrent que les soins à distance sont possible, bien que leur effet soit faible. Du fait de l’aspect non-local des soins à distance, l’explication d’une relation quantique entre l’émetteur et le récepteur est supposée.


Astin J.A, Harkness E. & Ernst E. (2000) The Efficacy of Distant Healing : A Systematic Review of Randomized Trials Ann Intern Med. ; 132:903-910.

Descriptif :
Les auteurs ont fait une revue de littérature de toutes les recherches publiées sur le soins à distance jusqu’à 1999. Le premier tri a donné un peu plus de 100 résultats mais seules 23 études impliquant au total 2774 patients ont été retenues pour leur qualité. Sur ces 23 études, 13 d’entre elles (57 %) montrent un effet significatif de la guérison à distance au regard d’un traitement usuel (analgésique par exemple) ou d’un placebo, 9 (39 %) ne montrent aucun effet par rapport au soins usuels ou un placebo et 1 montre un effet négatif (c’est-à-dire que les soins usuels ont mieux agi que les soins à distance). Il faut noter que les différentes études retenues souffrent toutefois de lacunes : faible nombre de participants, démarche en double aveugle non systématiquement utilisée (certaines études demandaient aux soignants d’émettre de « fausses intentions », ce qui peut amener des biais), la notion de « soins à distance » est floue : tantôt il s’agit de « prieurs », tantôt de « touchers thérapeutiques à distance », tantôt il s’agit d’autres méthodes de soins à distance (par exemple le Reiki ou le qigong). Par ailleurs, les études analysées ont été effectuées sur des patients ayant des maladies physiques. Des évaluations sur la diminution de la souffrance psychique (dépression, anxiété…) manquent à l’appel. Au vu des difficultés à établir un contexte d’études fiable, l’optique du développement des soins à distance auprès de sujets non-humains (animaux, plantes, bactéries) est suggéré comme piste de recherche intéressante par les auteurs.